Banque de connaissance

Les accidents imputables à des chutes par glissade représenteraient environ 10% des accidents du travail. Ce pourcentage démontre à lui seul qu’un bon revêtement au sol est indispensable. Plusieurs études se sont intéressées à la prévention des glissades, en particulier dans les secteurs de l’agroalimentaire et de l’industrie métallurgique, parmi les plus touchés par ce type de risque.

Les chaussures de sécurité, de travail et de protection qui portent le label CE ont subi des tests antidérapants. En quoi consistent ces tests et dans quelle mesure ces chaussures éliminent-elles le risque de glisser?

Lorsqu’un salarié chute d’une hauteur et que sa chute est amortie efficacement par son harnais antichute, tout danger n’est pas encore écarté. Rester suspendu verticalement dans un harnais est en effet une situation exceptionnelle à laquelle le corps n’est pas toujours préparé. Dans certains cas, la mort peut en résulter. On appelle ce phénomène le "Harness Suspension Trauma" (HST).

Depuis plusieurs années, Recyfuel lutte contre l’exposition de ses travailleurs aux COV (Composés Organiques Volatiles). Prevent et Assuralia ont récemment récompensé les efforts de Recyfuel par l’attribution du Pro-Safe Award. Rencontre avec Virginie Kalpers, conseiller en prévention et responsable du laboratoire et Renaud Martin, Directeur Général de Recyfuel.

Au cours des dernières années, la STIB a progressivement renouvelé sa flotte de tramways, mettant ainsi à disposition de ses clients mais aussi de ses chauffeurs des véhicules plus performants et plus confortables. Mais ce n’est pas encore le cas de tous les véhicules. Les sièges de conduite des "vieux tramways jaunes" ont donc fait l’objet d’une étude ergonomique spécifique afin d’améliorer les conditions de travail de leurs conducteurs.

Les maladies professionnelles, notamment les cancers, pèsent lourdement sur la santé de la population. Le cancer est devenu aujourd’hui la principale cause de décès. Or, on évalue que, dans les pays industrialisés, de 5% à 10% de tous les cancers sont d’origine professionnelle.

Le dépliant rappelle de façon pratique et claire les étapes essentielles à réaliser avant une opération de maintenance ou tout autre type d'intervention, à savoir se poser les bonnes questions, verrouiller et déverrouiller en sécurité. Le dépliant reprend plusieurs illustrations comme les dessins fil rouge de la campagne ainsi que des photos reprises du film « Le verrouillage » (disponible sur le cd de l'ensemble de campagne 2010). Ce dépliant fait partie de l'ensemble de campagne 2010 sur la Maintenance et peut aussi être commandé séparément.

Fin novembre, la nouvelle campagne Move Europe a été lancée sous le slogan "Bien dans sa tête, bien au travail". Initiée par l’European Network for Workplace Health Promotion (ENWHP) (1), cette campagne européenne est relayée en Belgique par Prevent, le Point de contact national belge du réseau européen, et ses partenaires (2). Après le succès de la campagne précédente intitulée "Travailleurs sains, entreprise saine!" (3), l’ENWHP a choisi cette fois-ci le thème de la santé mentale. Un aperçu de la problématique.

Fin 2008 et début 2009, le Club européen de la santé (1) a organisé trois ateliers de réflexion sur le burnout au SPF Emploi, Travail et Concertation sociale, à Bruxelles. Ces ateliers abordaient les questions du dépistage et de la reconnaissance du problème ainsi que du rôle de la culture d’entreprise. Un des ateliers s'interrogeait aussi sur les pistes d’action possibles pour prévenir le burnout. Cet article, qui s’inspire des comptes-rendus de ces ateliers, s’en éloigne cependant quand il s’agit de donner un aperçu plus large de ce concept parfois encore flou.

Ce questionnaire a été mis au point par l'Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail

En 2007 et 2008, les inspections du travail d’Europe ont mené des campagnes concertées dans le secteur des transports et des soins de santé, d’abord, dans les secteurs de la distribution et de la construction, ensuite. Quelles constatations et quels bilans peut-on en tirer en Europe et en Belgique?

"Si l’on veut améliorer le bien-être psychique et la santé des travailleurs qui font du travail d’assemblage à cycle court, la seule solution est de supprimer la chaîne." Voilà l’étonnante conclusion qui se dégage de la thèse de doctorat d’Anne Delarue. Dans cette étude intitulée "Teamwerk : de stress getemd? Een multilevelonderzoek naar het effet van organisatieontwerp en teamwerk op het welbevinden bij werknemers in de metaalindustrie" (Travail d’équipe: le stress maîtrisé? Une recherche multi-niveaux sur les effets du plan d’organisation et du travail d’équipe sur le bien-être des travailleurs dans la métallurgie), la chercheuse analyse l’impact de l’organisation en équipes sur le stress, l’épuisement émotionnel, la satisfaction au travail, l’attachement à l’entreprise et les intentions de départ. Dans ce cadre, elle a enquêté dans six entreprises métallurgiques de Flandre.