Glisser, trébucher,... Lorsque survient un accident de plain-pied, l’on pense volontiers à une maladresse personnelle. Parfois même l’on en sourit. Pourtant, ces accidents du travail sont nombreux et parfois graves. Des mesures de prévention peuvent être prises, mais leur choix n’est pas facile. En effet, ces accidents résultent souvent d’une combinaison de facteurs qui rend difficile la gestion de ce risque.
La loi du 22 décembre 2009 sur l’interdiction de fumer impose l’interdiction totale de fumer dans tous les lieux publics fermés, y compris dans l’ensemble des établissements horeca et les lieux de travail. La cigarette électronique n’a pas pu échapper à la règle.
Le Congrès mondial pour la sécurité et la santé au travail (World Congress on Safety and Health at Work 2014), qui s’est tenu à Francfort du 24 au 27 août 2014, était placé sous le signe de la vision zéro accident et de l’importance de la culture de prévention.
Le SPF Emploi publie régulièrement des comptes-rendus d’incidents ou d’accidents dont on peut tirer des leçons. Ce compte-rendu d’incident concerne la libération, dans l’atmosphère, de 16 tonnes de butane par une ligne d’évent restée ouverte lors du démarrage de l’installation d’une entreprise classée Seveso.
ISO, l’Organisation internationale de normalisation, a publié une norme relative aux signaux de la main utilisés avec les grues. Elle propose des gestes universels de commandement qui peuvent être donnés à partir du sol aux conducteurs de grues. Les législations belge et européenne restent inchangées pour l’instant.
Selon une étude réalisée par l'Université de Tucson (Arizona), un virus n’a besoin que de 4 heures pour infecter 40 à 60% des travailleurs et des visiteurs d’un immeuble de bureaux.
Rares sont les situations en milieu industriel où les travailleurs ne sont exposés qu’à une seule substance chimique. L’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS - France), en partenariat avec l’Université de Montréal et l’Institut de recherche canadien IRSST, a mis au point un outil permettant d’évaluer les effets possibles des multi-expositions.
Les résultats d’une étude récente indiquent que 8,3% des travailleurs norvégiens sont des "workaholics", des bourreaux du travail. Contrairement à de nombreuses études menées précédemment, celle-ci a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif des salariés.
Une étude de l'Université de Hasselt montre que, grâce à l'interdiction de fumer sur le lieu de travail, 425 crises cardiaques mortelles sont épargnées, chaque année, en Flandre. Cette étude a été commandée par la Ligue flamande contre le cancer et publiée dans la revue "Heart".
Le Conseil supérieur de l'emploi a publié son rapport 2014. Un des plus grands centres d’intérêt du Conseil supérieur de l'emploi est l'intégration des groupes les plus éloignés du marché du travail, parmi lesquels on trouve notamment les personnes souffrant d'un handicap ou d'une maladie chronique. Le Conseil supérieur de l'emploi a réalisé une analyse approfondie sur ce point.
Navb-cnac constructiv, l’institut de prévention de la construction, a publié son rapport annuel 2013, qui donne un aperçu des principales activités (études, avis, campagnes,...). Bonne nouvelle pour les accidents du travail: la tendance est encore toujours à la baisse.
Le surpoids est un problème de société. Le lieu de travail peut convenir pour mettre sur pied un programme d’entraînement permettant de modifier son mode de vie. Mais une thèse de doctorat néerlandaise met un bémol: la mise sur pied d’un programme de promotion d’une alimentation saine ou des exercices physiques réguliers ne serait pas rentable.