Infrastructures ferroviaires et travail de nuit: réduire les effets sur la santé

En mai 2020, dans le cadre de son master en droit de la sécurité sociale, le néerlandais Tiemen Van der Worp défendait son mémoire sur les problèmes de santé liés au travail de nuit sur les infrastructures ferroviaires. Il aborde ici les effets du travail de nuit sur la santé, ainsi que la responsabilité de l’employeur et du commanditaire des infrastructures ferroviaires.
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preventFocus 08/2020
Auteur:
Tiemen van der Worp (Pays-Bas) - conseiller en prévention niveau 1
Mis à jour le:

Infrastructure ferroviaire

Aux Pays-Bas, l’infrastructure ferroviaire est utilisée par 8 transporteurs de passagers, 20 transporteurs de marchandises et plusieurs autres entrepreneurs. Cette infrastructure, qui comprend 404 gares, plus de 7.000 kilomètres de voies, près de 2.600 passages à niveau, environ 7.000 aiguillages et plus de 12.000 signaux, sans oublier 725 viaducs ferroviaires, 455 ponts ferroviaires et 15 tunnels, est gérée par ProRail.
Une grande partie des travaux se déroulent la nuit du fait de la pression exercée par les “accords de performance” passés dans le cadre du transport de passagers et de diverses initiatives prises par l’association de défense des intérêts des passagers.

Au total, 45.000 personnes travaillent sur les infrastructures ferroviaires. Elles sont occupées par des sociétés d’ingénierie, des entreprises ferroviaires et de maintenance, des entreprises de pose de câbles, des sociétés de forage et des entreprises spécialisées en sécurité du travail. Les travaux de maintenance, de construction et de rénovation/transformation se déroulent pendant les 25.000 périodes de disponibilité des infrastructures (périodes durant lesquelles aucun train ne circule). La chaîne de sous-traitance comprend aujourd’hui 7 maillons, allant du commanditaire ProRail aux indépendants sans personnel.

railAlert

Dans le secteur, la fondation railAlert joue un rôle important en matière de sécurité et de santé. On trouve une administration générale composée de représentants de diverses disciplines et d’organisations actives au niveau de l’infrastructure ferroviaire de même qu’un organe consultatif composés d’experts. Les travailleurs sont également représentés.
L’objectif premier de railAlert est de veiller à ce que les travaux réalisés sur les infrastructures ferroviaires se déroulent sans accident. Travailler sur les infrastructures ferroviaires n’est pas sans danger: en 2019, 19 (quasi-)accidents ayant pu entraîner la mort ont été déclarés.

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