En matière d'accidents du travail, les travailleurs intérimaires forment un groupe à risque. Mais on peut agir pour limiter les accidents, même à travers des actions simples. Chantal Coene, conseiller en prévention chez Tènce, et Gert Brion, de la compagnie d'assurances Axa, nous dévoilent le scénario qui a permis d'inverser la tendance chez Tènce.
Lorsque l'on a pour tâche de faire sortir de terre une politique de prévention, il arrive que l'on perde courage. Mais des efforts soutenus et bien pensés peuvent porter leurs fruits à relativement court terme. Il y a cinq ans, l'entreprise Hyplast s'est retroussé les manches, et aujourd'hui les résultats sont là. PreventFocus s'est entretenu avec Walter Willekens, le directeur, et Herwig Chantrain, le conseiller en prévention, au sujet de l'esprit de sécurité et d'une question particulièrement importante dans l'entreprise: la prévention des blessures aux mains.
L'organisation américaine NIOSH (National Institute for Occupational Safety and Health) a publié, en août 2005, un rapport au titre quelque peu surprenant: "Tell me a story". Les histoires auraient-elles une place dans la sécurité et la santé au travail?
La politique de santé, qui ne s’intéressait auparavant qu’aux accidents du travail et aux maladies professionnelles, est de plus en plus influencée par l’idée que de mauvaises conditions de travail coûtent très cher à la société. Entre 2002 et 2004, un groupe d’experts européens a donc étudié l’influence du travail sur la santé publique. Voici un aperçu des principaux résultats de cette étude.
Le harcèlement moral au travail est une réalité. Certaines catégories de personnes courent-elles plus de risques que d'autres? Si oui, de quelles catégories s'agit-il? Guy Notelaers et Hans De Witte ont réalisé une étude sur le processus du harcèlement moral(1). Nous vous présentons ici les résultats qui ont trait aux victimes(2) et qui visent à répondre à ces questions. En complément, nous donnons un aperçu des éléments clés tirés des "meilleures pratiques" sur base d'une étude de l'ISW(3).
Lorsqu'on parle de télécommunications, on songe aux toutes dernières évolutions des GSM ou au flux ininterrompu de nouveautés dans ce domaine. Mais derrière cet univers se cache toute une infrastructure, qu'il faut développer et entretenir. A cela s'ajoutent les call centers, qui répondent aux moindres questions des clients. Les acteurs européens du secteur des télécommunications ont voulu savoir dans quelle mesure ces activités comportaient des risques de troubles musculo-squelettiques (TMS) pour leurs collaborateurs. Cette étude a été menée par Prevent(1).
Le 2 décembre 2005, le plan "Diversiteit werkt" (La diversité, on y travaille) était présenté au gouvernement flamand. Ce plan vise à faire des services publics flamands un point de référence en matière de recrutement de personnes issues de groupes défavorisés. En voici les principales lignes de force.
Un arrêté royal publié le 31 mai 2006 a modifié l’arrêté royal sur les rayonnements ionisants. Le nouvel AR entrera en vigueur le 1er septembre 2006. Quels sont les changements intervenus?
Qu’il soit interdit de fumer sur le lieu de travail depuis le 1er janvier 2006 (sauf dans un local fermé équipé d’un système de ventilation) est un fait. Mais qu’en est-il de la protection du non-fumeur dans les cafés, les restaurants, les discothèques,…? Est-il permis d’allumer une cigarette dans les lieux publics? PreventActua vous présente un aperçu de la législation belge à ce sujet.
Durant l'automne 2006, le Conseil européen se penchera sur une Communication de la Commission européenne intitulée "Actions pour une Europe plus sûre". Cette Communication, qui souligne l'importance de la prévention des accidents et des blessures, vise une Europe plus sûre. Un mot d'explication.
L'Organisation internationale du Travail (OIT) vient d’adopter la "Convention sur les normes du travail maritime". Cet instrument juridique, destiné à régler les conditions de travail de 1,2 million de marins actifs dans le monde, concerne également les armateurs et les nations maritimes du monde entier. Cette adoption intervient à l’issue de la dixième session maritime de la Conférence internationale du Travail tenue du 7 au 23 février 2006.
Si la plupart d'entre nous forment automatiquement les numéros 100 ou 101 pour appeler une ambulance, la police ou les pompiers en cas d'urgence, peu penseront au 112, le numéro d'urgence européen. A peine un Européen sur cinq est au courant de son existence.