Près de 2 travailleurs sur 3 (63%) sont en surpoids et près d’un quart d’entre eux (23%) sont même obèses. Et 2 travailleurs sur 5 (42%) ne pratiquent que rarement - voire jamais - d’activité physique. C’est ce que révèle une analyse du service externe Attentia.
Face à l’augmentation du taux d’absentéisme, le réseau d'entrepreneurs flamands Voka a lancé diverses propositions. Les plus importantes se situent au niveau de la prévention des incapacités de travail et de l’amélioration de la réintégration.
Selon l’enquête menée par le fournisseur de services RH Securex en automne 2021 auprès de 1.500 travailleurs belges, un travailleur sur sept continue systématiquement à travailler tout en étant malade. Ce ‘présentéisme structurel’, qui avait baissé entre 2014 et 2019, a fait, en 2021, un bond de 41% par rapport à 2019.
D’après une étude conjointe de Securex et de la KU Leuven, 28,5% des travailleurs belges sont exposés à un risque de burn-out et la moitié d’entre eux (13,4%) sont même au bord du burn-out. Ce groupe à haut risque de burn-out a augmenté de 61,4% depuis le début de la crise sanitaire.
Le gouvernement fédéral mise sur des coaches pour remettre les malades de longue durée au travail. Il devrait y en avoir quarante en 2022, et soixante en 2023. Seront-ils la solution miracle pour endiguer la hausse de l’absentéisme?Le Dr Edelhart Kempeneers nous explique ce qu’il en pense dans cet article d’opinion.
Bénédicte Belge est médecin au service médical du Parlement européen. En 2015, elle met en place, avec deux psychologues du service médical, un groupe de soutien pour les employées atteintes d’un cancer du sein. Elle témoigne de cette expérience positive sur le site de Pink Ribbon.
Tant dans le secteur privé que dans le secteur public, le taux d’absentéisme pour maladie a augmenté ces dernières années. L’étude relative à l’absentéisme des fonctionnaires fédéraux en 2018 révèle que les fonctionnaires sont en moyenne plus souvent absents, mais moins longtemps que les employés du secteur privé.
En Belgique, 60.000 personnes souffrent d’épilepsie, une maladie qui touche une personne sur 150. Bien qu’elle apparaisse souvent à l’enfance, elle peut aussi se déclencher à n’importe quel moment de la vie. Il y a plusieurs formes d’épilepsie. Il est donc important de ne pas généraliser. La plupart des personnes souffrant d’épilepsie peuvent mener une vie normale et travailler.
Une étude récente révèle qu’un tiers des travailleurs malades de longue durée pourraient et voudraient travailler. Il s’agit là d’un potentiel de main d’œuvre inexploitée dans un marché du travail en quête désespérée de travailleurs et ce, alors que les indemnités en cas de maladie explosent littéralement. Dans cet article d’opinion, le médecin du travail Edelhart Kempeneers explique ce qui nous empêche d’utiliser ce potentiel.
Une enquête en ligne a montré que 85% des femmes ont des menstruations douloureuses chaque mois. Chez plus d’un tiers de celles-ci, cette situation les gêne dans leurs activités quotidiennes, mais seule la moitié d’entre elles en révèlent la raison. Au travail aussi, ce sujet reste tabou bien qu’il soit à l’origine de 16 à 59% des absences pour cause de maladie chez les travailleuses.
La conception d’un bureau a un impact sur le bien-être des employés qui y travaillent. Une étude menée en Norvège révèle que les employés qui travaillent dans des bureaux paysagers ou partagés ont un taux d'absentéisme plus élevé que dans les bureaux individuels.
Le cancer du sein a de graves répercussions sur la vie des patients. Pour mieux cerner la problématique, Pink Ribbon a fait réaliser une étude qualitative par l'Université de Liège et la Vrije Universiteit Brussel et une étude quantitative par Sanoma. Les résultats des deux études, qui se rejoignent, ont identifié plusieurs problèmes.