Conduire sous influence… du rhume des foins

En voiture

L’on est plus sensible au rhume des foins en voiture qu’assis à l’intérieur ou marchant à l’extérieur. Sur les routes fort fréquentées, l’air contient en effet plus de pollen: il descend des couches supérieures de l’atmosphère et se déplace au gré des mouvements de l’air. Les gaz d’échappement contenant des particules fines augmentent également l’effet du rhume des foins.

Dangereux?

Le rhume des foins, avec ses éternuements et ses yeux larmoyants, n’est pas dangereux en soi, mais il peut le devenir au volant. Ainsi, si vous éternuez, vous parcourez au moins 14 mètres sans être attentif au trafic en ville.  Selon des chercheurs néerlandais, une crise de rhume des foins au volant serait même comparable à une conduite sous l’influence de deux ou trois verres d’alcool, soit 0,5‰ d’alcool dans le sang, c’est-à-dire la concentration maximale autorisée par la loi.

Médication

La majorité des patients (80%) prennent des médicaments lors d'une crise de rhume des foins. Ces traitements peuvent réduire la vigilance au volant. Consultez votre médecin pour vous assurer que le médicament que vous prenez n’a pas d’influence sur la conduite d’un véhicule. 

En voiture

• Gardez les vitres fermées et activez la circulation d’air intérieur.
• Un filtre à pollen empêche le pollen d’entrer dans l’habitacle de la voiture. Quand vous achetez une nouvelle voiture, assurez-vous qu’il y en a un. Faites-le remplacer à temps (tous les 15.000km). Un filtre combiné arrête un plus grand nombre de types de pollens.
• Aspirez régulièrement l’intérieur de la voiture.
• Évitez les places de parking où la concentration en pollen est élevée, sous certains arbres, par exemple.
• Portez des lunettes de soleil en conduisant.

Sources touring.be, vrt.be, ad.nl, knack.be