Selon une enquête de l’institut Vias de 2021, un conducteur belge sur dix tente d'éviter les contrôles d’alcoolémie. Ce pourcentage a presque doublé en quatre ans alors que le risque de se faire contrôler est plus important. Pour Vias, le comportement des conducteurs belges vis-à-vis de l'alcool reste problématique.
La consommation d'alcool et de drogues sur le lieu de travail a de graves conséquences (économiques, sociales et sanitaires) pour l'employé mais aussi pour ses collègues, l'entreprise et la société. Une politique en matière d'alcool et de drogues vise à prévenir les problèmes qui peuvent se poser.
On a tous en tête une bonne vieille recette de "grog" pour se remettre rapidement d’un coup de froid. Certains prétendent en effet que la consommation d’alcool agirait comme un désinfectant contre les bactéries et les virus à l’origine des infections respiratoires. Qu’en est-il exactement?
En 2017, une enquête menée par la KUL auprès de plus de 5700 travailleurs belges révèle que la consommation d’alcool affecte sa vie professionnelle d’un travailleur sur dix.
Pour sa politique en matière d’alcool et de drogues, BASF Antwerpen NV s’est résolument tourné vers une démarche à la fois préventive et curative. Des règles claires ont été établies pour éradiquer l’alcool et les drogues sur le lieu de travail. Les travailleurs qui souffrent néanmoins de problèmes d’addiction sont assistés dans leur processus de désintoxication. Le médecin d’entreprise joue un rôle central à tous les stades de la procédure.
Les médecins du travail veulent être plus impliqués dans la politique en matière d’alcool et de drogues et collaborer plus étroitement avec les médecins généralistes. C’est ce qui ressort de l’étude UP-TO-DATE réalisée par différents partenaires scientifiques∗. Pour y parvenir, il est toutefois nécessaire de remplir un certain nombre de conditions. Petit aperçu…
Recevoir un bouchon dans l'œil serait une situation plus fréquente qu'on ne le pense: les soirs de fêtes, les services des urgences connaissent une hausse de fréquentation, précisément pour ce motif.
Travailler plus de 48 heures par semaine peut augmenter le risque de consommation problématique d’alcool jusqu’à 13%. Le lien entre les longues heures de travail et la consommation d’alcool était connu mais, pour la première fois, des chercheurs ont réalisé une revue systématique des données disponibles.
À compter du 1er janvier 2015, un seuil d’alcoolémie plus strict s’appliquera aux chauffeurs professionnels. À partir d’un taux d’alcoolémie de 0,2 pour mille, ils risquent une amende et une interdiction de conduire. Ces règles plus strictes, instaurées suite à une recommandation de la Commission européenne, doivent aider notre pays à réduire le nombre de tués sur la route.
Les limites d'une consommation responsable d'alcool varient en fonction de différents paramètres: le type de boisson, le degré d'alcool, le sexe, le poids, l'âge, le contenu de l'estomac et les circonstances dans lesquelles l'alcool est consommé.