Le nouveau Code du bien-être au travail donne une définition de l’analyse des risques, valable pour l’ensemble du texte. Mais ce terme ‘analyse de risques’ désigne différents types d’analyses. La situation manque donc de clarté. En outre, le terme est souvent utilisé à tort pour parler d’examens et de méthodes qui ne constituent pas une analyse des risques…
Comme la ‘RI&E’ aux Pays-Bas, la France a créé un acronyme pour l'analyse générale des risques: DUER. L'obligation de procéder à une analyse générale des risques, résulte de la directive cadre 89/371: chaque Etat membre de l'UE a dû intégrer cette obligation dans son cadre réglementaire. Elle pose pourtant quelques problèmes. Une analyse générale des risques est-elle vraiment réalisable
La méthode PTI (Planning of Targeted Interventions ou planification ciblée des interventions) permet de réaliser des analyses participatives de risques selon une approche standardisée. Elle nous vient des Etats-Unis. Elle a été introduite en Europe par la fondation néerlandaise Management Development Foundation, qui l’a baptisée méthode DIP (‘Doelgerichte Interventie Planificatie’). Bien que les conseillers en prévention l’utilisent nettement moins que la méthode Sobane (exclusivement axée sur le bien-être au travail), il s’agit d’une méthode de dimension internationale que je vous propose d’examiner plus en détail.
En réponse à une question parlementaire du 14 juin 2016 sur l’existence d’un plan particulier visant à améliorer les capacités de prévention des PME du secteur de la construction, le ministre de l’Emploi a souligné l’existence de conventions et d’outils allant dans ce sens.
Le rapport global de la 2° enquête européenne des entreprises sur les risques nouveaux et émergents (ESENER-2), publié par l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA), révèle que trois quarts des entreprises européennes considèrent les risques psychosociaux au travail comme un défi de taille.
Comment savoir si l’exposition aux vibrations à un poste de travail donné est acceptable? Faut-il passer tout de suite à des méthodes de mesure complexes et onéreuses ou existe-t-il d’autres manières de réaliser une première analyse des risques? Voici un plan par étapes.
Nous ne savons pas encore vraiment ce que la production et l'utilisation de nanomatériaux entraînent comme risques. Pourtant, les nanomatériaux et les produits contenant des nanoparticules trouvent de plus en plus d'applications. Pour sa thèse de master après master en Ingénierie de sécurité, Jens Nobels s'est mis en quête de méthodes standardisées pour évaluer les risques liés aux nanomatériaux.
L’employeur doit, dans le cadre de la nouvelle législation relative à la sécurité incendie dans les entreprises, effectuer une analyse des risques axée spécifiquement sur la sécurité incendie et prendre les mesures de prévention en fonction des résultats. Quelles sont les méthodes permettant d’analyser les risques d’incendie dans une entreprise?
L’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA) a publié les résultats de la deuxième enquête européenne des entreprises sur les risques nouveaux et émergents (ESENER 2). L’enquête a touché près de 50.000 lieux de travail dans 36 pays.