Qu’arrive-t-il si, après une relation amoureuse entre collègues, l’un(e) des employés(es) est victime de harcèlement dans ce contexte et développe une dépression nerveuse? Est-ce alors un accident de travail? Voilà la question que se pose un avocat canadien dans le Journal de Montréal, en se basant sur un cas récent.
L’entreprise Workday, qui conçoit des logiciels de gestion, suit l’évolution du risque de burn-out dans 10 secteurs et 10 pays d’année en année. Par rapport à 2021, les travailleurs en risque de burn-out sont en hausse dans les secteurs essentiels et en particulier dans le secteur des transports. C’est le Royaume-Uni qui compte le nombre le plus élevé d'entreprises où il existe un risque d'épuisement professionnel.
C’est une expérience bien connue: la porte à peine fermée, voilà qu’on la rouvre pour vérifier si on a bien tout éteint. Pour environ 2% de la population, cette vérification ne s’arrête pas là. Les troubles obsessionnels compulsifs entravent le quotidien, tant au niveau privé qu’au niveau professionnel.
La Journée mondiale de la santé mentale a eu lieu le 10 octobre. Une note d’information conjointe de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’Organisation internationale du Travail (OIT) appelant à s'attaquer aux problèmes de santé mentale au travail a été publiée à cette occasion.
Vu les répercussions dramatiques qu’a eu la pandémie sur la vie de millions d’Européens, le Parlement européen estime qu’il est temps de se pencher sérieusement sur les mesures qui pourraient être prises par l’Union. C’est pourquoi il a adopté le 5 juillet 2022 une résolution portant sur la reconnaissance politique de la crise de la santé mentale en Europe.
Déjà organisée dans d’autres pays européens, la Journée de la satisfaction au travail a été lancée en Belgique le 8 juin 2022. Elle a donné l’occasion au SPF Sécurité sociale et au SPF Emploi de présenter les premiers résultats de la campagne de sensibilisation ‘Bien-être mental au travail’ débutée en novembre 2021.
On entend beaucoup moins parler du bore-out (syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui) que du burn-out. Or, ce risque psychosocial peut aussi avoir de lourdes conséquences, tant pour l’employeur que pour le travailleur. Pour en sortir, les deux parties doivent être disposées à chercher ensemble des solutions. Le conseiller en prévention et le médecin du travail peuvent offrir un soutien, parfois même de manière proactive.
En 2020, Co-Prev, l’association sectorielle des services externes de prévention, a noté une légère baisse du nombre dossiers relatifs aux risques psychosociaux au travail. La nature et la répartition des dossiers est restée stable: la majorité sont liés à un conflit, au harcèlement ou au stress et burn-out.
Quand, dans le cadre des mesures prises contre la Covid-19, la distanciation sociale est devenue la norme, les jeunes ont dû suivre les cours à distance et abandonner la plupart de leurs activités habituelles. Une enquête révèle que beaucoup ont découvert de nouveaux hobbies et que ces activités ont été très bénéfiques pour leur santé mentale.