Selon une enquête de l’institut Vias de 2021, un conducteur belge sur dix tente d'éviter les contrôles d’alcoolémie. Ce pourcentage a presque doublé en quatre ans alors que le risque de se faire contrôler est plus important. Pour Vias, le comportement des conducteurs belges vis-à-vis de l'alcool reste problématique.
Un employeur de Flandre occidentale a été acquitté après un accident au cours duquel un travailleur saisonnier a perdu une partie de son pied. Il s’est toutefois vu infliger une amende pour infractions sociales.
Pour la direction et les membres du comité PPT d’ASCO, une politique Alcool et drogues efficace fait partie intégrante de la politique de prévention générale en matière de sécurité et de santé du personnel. Pour prévenir les effets négatifs de la consommation d’alcool et de drogues au travail, l’entreprise a voulu établir une politique transparente basée sur des accords clairs et précis. La sécurité de ses employés est au cœur de cette démarche.
Malgré la sensibilisation et le risque accru de se faire contrôler, l'on recense encore chaque jour pas moins de onze accidents, parfois mortels, liés à l'alcool au volant. Depuis le 1er juillet 2018, la législation est devenue plus stricte et, dans certains cas, le juge est désormais obligé d'imposer un éthylotest antidémarrage. D'ici la fin de l'année, quelque 500 conducteurs seront obligés d’utiliser un appareil de ce type.
Un rapport récent de l’ETSC (European Transport Safety Council) indique que 5000 décès sont encore causés chaque année dans l’UE par l’alcool au volant. L’ETSC demande à l’UE d’envisager l’installation standard d’éthylomètre anti-démarrage.
Le constat établi dans la 2e édition de l'ouvrage "L'alcool, les drogues et le travail", présentée par la Fédération des artisans, est sombre: dans certaines entreprises du Grand-Duché de Luxembourg, jusqu'à 15% des effectifs seraient concernés par la consommation d'alcool au travail.
La limite d’alcool autorisée a été abaissée à 0,2 pour mille pour les conducteurs professionnels depuis le 1er janvier 2015. Certains chauffeurs ne respectent parfois pas cette limite. La presse rapporte le cas d’un chauffeur de bus scolaire arrêté alors qu’il avait 0,62 milligramme par litre d’air expiré: il dépassait donc presque sept fois la limite autorisée pour un conducteur professionnel (0,09 mg/l).
À compter du 1er janvier 2015, un seuil d’alcoolémie plus strict s’appliquera aux chauffeurs professionnels. À partir d’un taux d’alcoolémie de 0,2 pour mille, ils risquent une amende et une interdiction de conduire. Ces règles plus strictes, instaurées suite à une recommandation de la Commission européenne, doivent aider notre pays à réduire le nombre de tués sur la route.
La consommation d’alcool et/ou de drogues au travail ou après le travail peut être à l'origine de graves accidents du travail. En altérant la vision, les réflexes, la capacité de concentration et la vigilance des travailleurs, ces substances représentent un vrai danger pour la sécurité.