Les femmes, les migrants et les travailleurs LGBTI sont davantage exposés aux troubles musculo-squelettiques (TMS) liés au travail. Un récent rapport de l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA) identifie les raisons qui favorisent le développement de ces troubles chez ces personnes, qui travaillent souvent dans de moins bonnes conditions.
Une enquête conjointe d’Acerta, de la VUB (Vrije Universiteit Brussel) et de HR Square menée auprès de 340 employeurs révèle que les entreprises ayant opté pour une politique efficace en matière de santé mentale ne sont pas aussi nombreuses qu’on pourrait le croire.
En 2018, le télétravail à domicile concernait 5,2% des Européens, un pourcentage qui s'est maintenu au cours de toute la décennie. Le télétravail occasionnel, en revanche, a connu une forte augmentation.
L’autorité française compétente en matière de discrimination dans l’emploi reçoit régulièrement des réclamations au sujet des exigences relatives à l’apparence physique fixées par les employeurs. Elle a donc établi en octobre 2019 un document de référence sur les règles à suivre sur le plan de l’apparence physique au travail.
De plus en plus de travailleurs souffrent d’une affection chronique. Pourtant, parmi les travailleurs de l’UE ayant une maladie chronique qui les limite dans leurs activités quotidiennes, seul un sur trois trouve un emploi adapté à ses besoins. C’est ce que révèle un rapport d’Eurofound d’octobre 2019.
En 2018, le bureau belge des statistiques Statbel a questionné plus de 27.000 personnes âgées de 18 à 64 ans sur leur équilibre vie professionnelle-vie privée. Un tiers des participants a déclaré éprouver des difficultés à concilier le travail et la vie privée.
Une étude réalisée par le prestataire de services RH Securex auprès de 1.552 salariés belges montre que 21% des travailleurs s’ennuient parfois au travail. 5,6% d’entre eux présenteraient même un risque accru de bore-out.
Une étude danoise révèle que le travail de nuit ou en soirée augmente le risque d’accident. Les chercheurs ont fondé leurs conclusions sur la comparaison des données relatives aux heures de travail des employés avec des données hospitalières générales sur les accidents.
Une enquête menée fin 2017 auprès d'un échantillon représentatif de 1050 travailleurs et employeurs pour le compte de Tempo-Team révèle que la moitié des Belges privilégient l'imbrication entre travail et famille plutôt qu’une délimitation stricte entre sphère privée et professionnelle.
Les statistiques 2016 de la Fondation Innovation et Travail (Stichting Innovatie en Arbeid) révèlent qu’en Flandre un travailleur sur dix effectue un trajet de deux heures ou plus pour se rendre au travail. Ces longs déplacements ont des effets négatifs. Les travailleurs effectuant de longs trajets éprouvent plus de difficultés à maintenir un bon équilibre entre travail et vie privée.